Coopération La SCDP parle stratégie C’était les 16 et 17 mars 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. La Commission Mondiale d’Arbitrage a jugé opportun de fêter ses 100 ans d’existence au Cameroun. Pour l’occasion, une conférence est organisée du 16 au 17 Mars 2023 à Yaoundé, à l’Hôtel Hilton par la Chambre de Commerce Internationale de Paris (CCI) et le Cabinet MEMPHIL avocat, sur le thème de la prévention et la résolution des litiges dans le domaine des projets d’infrastructures, des mines et de l’énergétique. La SCDP, représentée par Monsieur ETAME ETAME Patrice, Conseillé Technique n°3, a en lieu et place de madame le Directeur Général, a saisi l’opportunité. Il a tenu, avant tout, à repréciser les missions de l’entreprise : stockage des produits pétroliers nécessaires à la consommation nationale, distribution de ces produits sur l’ensemble du territoire national à travers son réseau de dépôts, la conservation des stocks de sécurité, propriété de l’état. Interrogé sur la façon dont la SCDP fait face à la crise mondiale sur les hydrocarbures découlant de la guerre en Ukraine, Etame Etame Patrice a rassuré son auditoire sur les efforts constants que fait la SCDP pour le respect de ses missions auprès des populations. Aussi, la SCDP accompagne le gouvernement en termes de renforcement du réseau d’approvisionnement en produit pétroliers pour les rapprocher du consommateur et améliorer la qualité du service de stockage. A cet effet a-t-il affirmé, la SCDP s’est donné deux grands axes qui orientent les politiques de la stratégie en matière d’accompagnement de l’Etat dans l’implémentation du secteur minier. Le premier c’est la densification du réseau d’approvisionnement dans un maillage territoriale pour approcher d’avantage le consommateur et renforcer nos capacités de stockage. Le deuxième axe qui prend en compte la préservation de l’environnement à travers un vaste programme de promotion du Gaz de Pétrole Liquefié (GPL), est mis en œuvre pour rendre le gaz disponible tout en préservant la nature de la déforestation.
Pendant une semaine, les dames de la SCDP ont rejoint leurs consœurs à travers le pays pour la célébration de la Journée Internationale des droits de la femme. Le 08 mars, date de célébration des droits de la femme, les dames de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), tous sites confondus ont marqué la célébration à travers diverses activités. Ainsi, au dépôt de Yaoundé, les dames, sous la houlette de la représentante du Directeur Général, Félicité Awouma, ont organisé des journées portes ouvertes, des consultations médicales, entre autres. A Bafoussam, les dames ont également organisé une causerie éducative animée par Madame Talla, chef du service régional de la Promotion et de la protection de la famille et des droits des enfants à la délégation régionale du Minproff de l’Ouest. Au terme de cette causerie, les femmes ont pris part à un atelier sur l’entretien de la peau et sur le fumage des aliments : « porc, poulet, poisson ». A Douala, une marche sportive a permis aux dames de se retrouver, autour de Mme Amagney Jacqueline, Chef de la Division des Affaires juridiques et du contentieux par ailleurs Présidente du comité d’organisation de cette célébration, pour un instant de cohésion. La veille déjà, autour de Madame Françoise Ekollo pour un échange autour de la digitalisation dans l’épanouissement de la femme. Pour rappel, le thème de l’édition 2023 est : « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Le clou de la célébration a eu lieu le 08 mars 2023 en présence du top Management de la société. A cette occasion, il a été question pour le Directeur Général de faire le point de l’avancée des acquisitions en terme d’épanouissement des femmes au sein de la SCDP. «Il y a une vingtaine d’années, la SCDP ne comptait en son sein qu’une vingtaine de femmes réparties essentiellement à des postes administratifs. A date, c’est à une dame, moi en l’occurrence, que le Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya a fait l’insigne honneur de tenir les rênes de cette illustre société […] je sais que les dames n’ont pas à rougir lorsque nous évoquons leurs performances au sein de nos équipes ». A-t-elle dit avant de poursuivre : « Désormais, loin des bureaux douillets, nous les retrouvons sur le terrain et à des postes stratégiques de notre environnement. C’est avec plaisir que je reçois les nouvelles du dépôt de Garoua qui, depuis quelques mois est tenu de main de maître par Madame Ntamack Emilienne cumulativement avec ses fonctions de Sous-Directeur Chargé des statistiques et de la relation Client. Plusieurs autres postes stratégiques à l’exemple de la programmation, du juridique en l’occurrence sont tenus avec brio par des dames.» Toutes des nominations essentiellement basées sur le mérite et la compétence ; il faut juste aux femmes le courage d’oser afin d’aller plus loin !
La cérémonie d’installation s’est déroulée le 2 mars 2023 au siège de l’entreprise à Douala. Tout était mis sur pieds pour que l’évènement se passe sans encombre. Dès l’entrée de la guerite siège, une banderole annonçait les couleurs : « cérémonie d’installation des personnels récemment nommés par le Conseil d’Administration ». Pour l’occasion, l’ensemble du personnel nommés par résolution du Conseil d’administration du 28 décembre 2022 à Kribi et ceux ayant été nommés à leurs postes à travers des décisions du Directeur Général, ont fait le déplacement de Douala pour prendre part à l’évènement. Aux côtés du Président du Conseil d’administration présidant l’installation de ces nouveaux personnels, Jean-Fabien Monkam Nitcheu, le Directeur Général Véronique Moampea MBIO. A l’occasion, le Directeur Général a reprécisé aux heureux promus que ces nominations sont le résultat de leur travail acharné. Elle leur a adressé ses félicitations tout en les interpellant sur les nombreux défis auxquels ils devront faire face, pour mériter la confiance placée en eux. Humilité face aux collaborateurs, c’est l’autre prescription du Directeur Général, « car on n’est jamais trop grand pour apprendre même des plus petits », conseille-t-elle. Dépôt de Garoua Dans le même temps, la DG a rappelé aux uns et aux autres qu’un supérieur hiérarchique n’est pas celui qui harcèle et inflige des pressions morales ou physiques à leurs collaborateurs ; mais celui qui installe un climat de paix et de solidarité. « Nul n’a sa place assurée dans cette équipe », a déclaré le Directeur Général, appelant les uns et les autres à redoubler d’ardeur au travail. Véronique Moampea Mbio a saisi l’opportunité pour saluer la nomination d’une femme à la tête du dépôt de Garoua : « Elle s’en sort avec brio », s’est félicitée madame le DG, avant d’encourager les autres dames à se démarquer pour désormais prétendre à des postes de responsabilités.
« La SCDP n’intervient que dans la chaîne logistique, c’est à dire le stockage et la distribution à partir du dépôt principal de Douala» Le carburant se fait rare à la pompe depuis quelques jours. Pouvez-vous nous dire quel est le mécanisme d’approvisionnement du Cameroun en produits pétroliers ? Le Cameroun aujourd’hui est approvisionné par voie d’importation, car depuis mai 2019, notre outil de production a été endommagé par un accident ayant paralysé toutes les colonnes de distillation permettant d’avoir des produits raffinés à partir de la Sonara. Immédiatement, le gouvernement a mis en place un schéma d’approvisionnement à travers les importations. Ce schéma a pris effet à partir de mars 2020 par appel d’offres et ce sont les traders qui devaient nous livrer les produits pétroliers. Cette situation était sans compter pour le contexte international actuel. Ces rappels signifient que notre pays est approvisionné via la Sonara et d’autres importateurs par les traders. Ces derniers nous apportent le produit et le livrent progressivement en fonction des enveloppes et en fonction de la capacité financière de chaque importateur. Quelle est la responsabilité de la Société camerounaise des Dépôts pétroliers dans la situation actuelle ? La Société camerounaise des Dépôts pétroliers (SCDP) n’est pas un producteur de brut, nin’est pas non plus un vendeur, encore moins un importateur de produits. La SCDP intervient uniquement dans la chaîne logistique. Je veux parler ici du stockage et de la distribution à partir du dépôt principal de Douala vers les dépôts intérieurs. Les produits stockés dans les bacs de la SCDP appartiennent aux marketeurs qui ont acheté le produit auprès des importateurs. Il arrive que les marketeurs soient en même temps des importateurs. Je rappelle qu’il s’agit de deux activités bien différentes : l’importation des produits pétroliers et leur distribution sur le marché national. La SCDP reçoit donc les produits de ces marketeurs et de ces importateurs à partir de la Sonara par cabotage du port de Limbé vers le dépôt principal de Douala et directement à partir du Port autonome de Douala. La responsabilité de la SCDP réside donc en ce qu’elle devrait gérer les stocks qui lui sont confiés en bon père de famille comme j’ai l’habitude de le dire. En d’autres termes, en fonction de ce que nous avons, nous le mettons à la disposition du marché. En somme, la SCDP n’intervient que pour redistribuer. Nous remettons aux propriétaires les produits pétroliers qu’ils ont stockés dans nos cuves. L’autre partie des produits pétroliers stockés à la SCDP est destiné au stock de sécurité. La pénurie actuellement observée dans les stations-service pourrait-elle avoir un lien avec les événements d’Ukraine ? Depuis l’incendie de la Sonara, étant à la merci du marché international évoluant au gré des fluctuations des cours du marché pétrolier, nous sommes fragilisés en ce qui concerne l’approvisionnement en produits pétroliers. La deuxième raison pour laquelle nous connaissons ce problème est la rareté des devises. Ça, on ne le dit pas assez, mais les importations de produits pétroliers nécessitent beaucoup de devises. Ceci nous amène à un déséquilibre au niveau de la balance commerciale. Il y a six mois par exemple, une cargaison de 10 à 12000 tonnes de triple produit coûtait cinq millions de dollars. En raison de la crise en Ukraine, de la rareté des produits, la même cargaison coûte aujourd’hui 15 millions de dollars. Si vous faites la différence, vous allez comprendre sous quelle pression la BEAC se trouve en même temps que les autres banques en ce qui concerne le financement d’un tel volume d’activité économique. Depuis cette tension, on observe que certaines stations-service ont des produits pétroliers et d’autres pas. Pourquoi ? Il arrive que dans la situation actuelle, certains marketeurs n’aient pas la possibilité de financer leur achat de produits pétroliers, mais aussi éprouvent des difficultés, pour ceux qui ont même la possibilité, à trouver ce que nous appelons dans le jargon technique, des lettres de crédit qui permettent d’acheter les produits pétroliers auprès des traders. Lorsque je disais tantôt que le prix d’une cargaison est passée du simple au triple en quelques mois, cela voudrait dire que les disponibilités, les lignes de crédit que les banques allouent aux différents importateurs sont largement dépassées de même que cette situation entraîne les banques à se refinancer auprès de leurs maisons mères pour pouvoir tenir face à cette pression du marché. Donc, le mécanisme d’approvisionnement des produits pétroliers, en fonction de la situation du marché international, entraÏne inévitablement ce que nous appelons aujourd’hui le manque à gagner de l’Etat. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a fait un communiqué qui présente bien la situation actuelle, avec un manque à gagner pour le premier semestre qui s’élève à un peu plus de 317 milliards de f. Que doivent comprendre les consommateurs ? Globalement, les consommateurs doivent savoir que pour ce mois de juillet, pour chaque litre de gasoil pris à la station à 575 F, le gouvernement, à travers les instructions du président de la République, paie 778 F. En ce qui concerne le super, le gouvernement subventionne chaque litre à 643 F. Pour chaque litre de pétrole lampant que nous achetons à 350 F à Douala, le gouvernement débourse 758 F. Alors, devant cette situation, vous comprenez que les finances publiques soient aussi sous pression. 317 milliards de subventions en six mois nous amèneraient dans les estimations actuelles à plus de 600 milliards en fin d’année. Il faut donc que quelqu’un paie. Au marché international, les produits pétroliers sont payés cash. Quelle que soit la tension que vous allez observer aujourd’hui, de manière progressive, dans les prochains jours, nous allons remonter les produits pétroliers. Il faut relever qu’au niveau de Douala, dès que nous avons un navire, il est facile d’alimenter Douala, mais à cause de la distance qui nous sépare des autres dépôts intérieurs de Yaoundé, on peut prendre encore 24 heures pour que les produits arrivent à destination. Aussi, appelons-nous les consommateurs à la patience face à une telle situation. Au niveau
Dici à 2030, si rien n’est fait, l’approvisionnement en produits pétroliers sera difficile. C’est pour éviter cette décadence au Cameroun que le Directeur Général de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) et celui de la Caisse Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH) mènent la sensibilisation sur le terrain. Véronique Moampea Mbio et Okie Johnson Doh ont rencontré les 11 et 12 octobre 2022 trois membres du gouvernement, à savoir le Ministre du commerce Luc Magloire Mbargua Atangana, le Ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba et le Ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique Gabriel Dodo Ndoke. Au cours de ces audiences, il s’est agi d’envisager notamment de stratégies d’approvisionnement plus efficaces sur le marché camerounais en Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL). Bon à savoir, ce projet est une initiative de la SCDP qui a sollicité son partenaire Parlym pour l’aider à mener une étude en vue d’augmenter les capacités de stockage en GPL. La CSPH y adhère en soutien à l’entreprise que dirige Véronique Moampea Mbio.
Le démarrage du progiciel de gestion intégré SAP 4 HANA a eu lieu ce 20 décembre à Douala. Ce mardi 20 décembre 2022 était jour de fête à la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (Scdp). L’entreprise chargée du stockage et de la distribution des produits pétroliers basculait officiellement dans la mise en œuvre de l’Enterprise resources Planing (ERP) à travers le progiciel SAP. «C’est un moment solennel et inédit dans l’histoire de la SCDP» a dit le Directeur Général, Véronique Manzoua Epse Moampea Mbio honorée à cette occasion par la présence d’un administrateur de la Société, en l’occurrence, Jibrin Otunba, Directeur Général de Corlay Cameroon. «Il y a trois ans, le Conseil d’administration nous a demandé d’améliorer notre management des systèmes d’information. Après études, nous avons décidé de nous y lancer avec le progiciel SAP utilisé dans le domaine des hydrocarbures. » a dit le Directeur Général satisfaite de cette avancée et fière de ses équipes.L’administrateur présent l’a encouragée dans l’utilisation de ce progiciel. Le chef de projet d’Inetum impliqué dans l’implémentation de cette solution à la SCDP a précisé: « beaucoup de choses vont changer dans vos habitudes notamment en termes de proactivité et d’analyse.»