En mission d’étude au Cameroun, ces élèves de l’Ecole Supérieure d’Administration Militaire de la République Démocratique du Congo ont fait escale au dépôt de Nsam à Yaoundé. Les Ils n’ont pas boudé leur plaisir ni caché leur admiration lors de leur passage, au dépôt de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp) de Yaoundé à Nsam. Ils sont 42 militaires élèves de l’Ecole Supérieure d’Administration militaire de la Rdc en visite d’imprégnation au Cameroun.De son bureau à Douala où il présidait les travaux en visio conférence, le Directeur Général Adjoint de la Scdp, Gabriel Eteki Ebokolo, représentant le Directeur Général, a souhaité un bon séjour au sein de la Scdp à ces prestigieux visiteurs. « Cette coopération sud-sud, appelée de tous leurs vœux par les Chefs d’Etats de la Sous-région se matérialise à travers des visites comme celle-ci » a-t-il rappelé, avant de remercier l’armée camerounaise pour la confiance qu’elle porte à la Scdp. Selon Gabriel Eteki Ebokolo, « il s’agit d’un vibrant témoignage des Forces de sécurité au travail effectué au quotidien par la Scdp ».Il a également saisi cette tribune pour présenter l’entreprise à ces visiteurs. Il est notamment revenu sur l’ambition de la direction générale d’augmenter de façon considérable les capacités de stockages qui partiraient de 242.000m3 à 350.000m3 pour ce qui est des produits liquides. Ceci, selon lui, passe par la création de nouveaux espaces de stockage sur de nouveaux sites. L’optimisation de la réception des produits quant à elle passe par la construction d’un pipeline entre le Port autonome de Douala (Pad) et le dépôt de Douala Bessengue.La sécurisation des dépôts à travers la vidéo surveillance et le contrôle d’accès afin d’anticiper sur d’éventuelles agressions et la modernisation du système informatique à travers la mise en œuvre d’un Erp sont autant d’éléments présentés par le Directeur Général Adjoint aux visiteurs. Ces éléments permettent à la Scdp, assure-t-il, d’assurer la mission principale que lui a confiée le gouvernement, à savoir le stockage et la distribution des produits pétroliers. A sa suite, le Directeur Qualité, Sécurité et Environnement, Guy Kouo a présenté les différents risques sécuritaires auxquels pourrait faire face la Scdp. A la question de savoir quelles sont les vulnérabilités détectées dans la gestion de la sécurité à la SCDP et les mesures d’atténuation, l’orateur s’est voulu rassurant : «la vulnérabilité vient d’un constat. Lorsque ce constat est fait, nous mettons sur pied des mesures d’atténuation dudit risque ».Le Général de Brigade, Elumba Monga Ghyslain, Commandant de l’École supérieure d’administration militaire (Esam) a présenté cette école inaugurée en janvier 2018 sous la houlette de l’institut Thémiis spécialisé dans la sécurité internationale. Selon le Général Elumba, «L’Esam est une école dont le rayonnement dépasse les frontières de la RDC. Parmi les élèves présents à cette visite, nous avons 27 officiers dont 15 nationaux et 12 internationaux dont des burundais, des camerounais, etc. L’institut Thémiis vient en appui à l’administration congolaise. Ce sont des officiers français de haut rang ayant occupé des fonctions de haut niveau. Ce qui permet d’avoir des élèves bien formés et hautement qualifiés». Selon lui, le Cameroun a été choisi du fait des similitudes que connaissent les deux pays «ainsi, nous pourrons facilement reproduire ce qui s’y fait et qui retient notre attention».Après la phase protocolaire, une visite guidée des principales installations du dépôt de Yaoundé a permis à la délégation congolaise de découvrir et apprécier, notamment, la salle de contrôle vidéo surveillance du dépôt de Yaoundé. RÉACTIONS Colonel BASILA Basile, Président de la promotion de stagiaires. »Cette visite était importante »Avant d’arriver au Cameroun, nous avons visité les infrastructures Sep Congo, la société dédiée à la gestion de la logistique pétrolière et l’équivalent de la Scdp en RDC. Lors de cette visite nous avons constaté que la sécurité est quelque chose de primordial dans un environnement comme celui-là et les statistiques montrent à suffisance que ce sont des sites qui sont, au premier plan, ciblés lors des attaques. C’est pour cette raison que nous avons trouvé opportun de visiter les installations de la Scdp mais, surtout, de rencontrer les responsables de cette société afin de mieux comprendre comment est appréhendé et géré le risque sécuritaire. Les échanges nous ont satisfaits : le Directeur Général Adjoint a bien situé le contexte et le cadre d’intervention de la Scdp et le Directeur de la Sécurité, à travers son exposé et la réponse aux différentes questions a contribué à faciliter notre compréhension sur la gestion de ces risques. Merci à la Scdp pour l’accueil. Général de brigade ELUMBA MONGA Ghyslain, Commandant de l’Esam »La coopération sud-sud se porte bien »C’est une visite fructueuse. Avant la Scdp nous étions à l’Ecole Normale d’Administration et de Magistrature (Enam) et c’est avec plaisir que nous nous retrouvons à la SCDP. Cette visite nous permet de mieux comprendre les risques sécuritaires auxquels fait face une société comme celle-là. Lors de notre visite du musée national, nous avons vu, au sens des migrations des populations que les congolais et les camerounais partagent, à certains égards la même culture et la même histoire. Le stage sur terrain que nous effectuons au Cameroun facilitera le partage d’expérience et ce sont toutes les parties prenantes qui en sortiront gagnantes. Nous repartons informés ; c’est la coopération sud-sud qui est ainsi mise en relief.
Le satisfecit des actionnaires de la SCDP Au terme des travaux tenus le 21 juin 2023 à Douala, ils encouragent le Directeur Général Véronique Moampéa Mbio, à poursuivre les réformes engagées. Les félicitations adressées au top management de la SCDP sont consignées dans un communiqué. Le document est signé du Président du Conseil d’Administration et de l’Assemblée Générale, Jean-Fabien Monkam Nitcheu. Entre les lignes, les actionnaires saluent d’emblée le bon fonctionnement de l’entreprise et la qualité des documents présentés. L’Assemblée Générale réitère en outre ses encouragements au Directeur Général, lui demandant de poursuivre ses réformes engagées ces dernières années: révision du cadre organique, amélioration de l’environnement de travail, développement des infrastructures, augmentation des capacités de stockage, construction d’un nouvel immeuble siège, amélioration de la sûreté et de la sécurité des dépôts… Tout ceci a permis de booster les performances au sein de la société. En effet, après avoir suivi le rapport de gestion du Conseil d’Administration, le Rapport Général ainsi que les rapports spéciaux du commissaire aux comptes sur les états financiers de l’Exercice 2022, l’Assemblée Générale les a examinés et approuvés. Sur les détails, l’exercice clos au 31 décembre 2022 présente une augmentation de 7.8% du chiffre d’affaires et un résultat bénéficiaire en hausse de 17%. A l’issue des travaux, les administrateurs se sont retrouvés au siège de la SCDP, autour du Top management, pour la pose de la première pierre du nouvel immeuble siège. occasion pour le Directeur Général de rappeler le contexte de son lancement. « Le Conseil d’Administration a bien voulu valider le marché de construction de cet immeuble au regard de l’état de l’actuel siège qui présente déjà un certain nombre de fissures. Nous sollicitons ce jour l’onction de l’Assemblée Générale afin que ce bâtiment soit solide », a exhorté Véronique Moampea Mbio. Pour sa part, le Président du Conseil d’Administration envourage le Directeur Général qui a «osé et a assuré le prestataire du soutien du Conseil d’administration et de l’Assemblée Générale le cas échéant». Cyrine DRAIF, Administrateur Ola Energy « La SCDP assure et rassure » Nous sommes fiers d’inaugurer cette nouvelle réalisation. Depuis l’arrivée de Madame Moampea à la tête de la SCDP, on a vu beaucoup d’améliorations tant dans la tenue des stocks sécurité que sur les résultats qui augmentent d’année en année. Au nom des administrateurs du privé, je puis dire que nous sommes heureux d’accompagner la SCDP dans cette réalisation qui augure des jours meilleurs pour la SCDP. Okie JOHNSON DOH, Administrateur CSPH »L’entreprise tient ses engagements » Je félicite l’entreprise qui a remporté ce marché et je lui recommande de respecter les délais car, aucun avenant ne sera accepté.
Le Conseil d’administration du 1er juin 2023 à Douala, a passé en revue les comptes de l’exercice 2022 « Le Conseil a encouragé la Direction Générale, et lui réaffirme son soutien indéfectible ». Ainsi s’exprime Jean Fabien Monkam Nitcheu le Président du Conseil d’administration de la SCDP à l’issue du Conseil des compte qu’il vient de présider ce jeudi 1er juin 2023 dans l’une des magnifiques salles de l’Hôtel K au quartier Bonandjo à Douala. Les membres du Conseil étaient quasiment tous présents à cette concertation qui a tenu environ trois heures. Trois heures pour passer en revue les comptes de l’année 2022, les valider et constater qu’ils sont bien tenus. Le PCA satisfait, s’est réjoui de la bonne qualité des documents présentés. Par la suite le Directeur Général, à travers un post rendu public en fin de soirée, au sein du groupe Whatssap des responsables a dit toute sa satisfaction et transmis ses félicitations pour le travail abattu ; « je tiens à vous transmettre ma profonde gratitude pour l’implication personnelle de chacun- de vous du plus petit au plus grand » ; Véronique Moampea Mbio adresse de manière particulière et exceptionnelle des félicitations pour le travail abattu par son adjoint Gabriel Eteki Ebokolo pour la coordination du groupe de travail qui a préparé ce conseil des comptes. Jean Fabien MONKAM NITCHEU s’exprime A l’issue de ce Conseil des comptes, le Président du Conseil d’administration a dit sa satisfaction pour la qualité du travail présenté par la Direction générale. Le mois de juin a toujours été consacré à l’examen des Comptes de la SCDP. En effet, les Administrateurs ont eu à examiner les comptes qui ont été très bien présentés par la Direction Générale. Par ailleurs, cette dernière a été couverte de félicitations pour la qualité des dossiers présentés mais surtout pour les résultats. Par conséquent, le Conseil au-delà de ces félicitations encourage la Direction Générale, et par ma modeste voix, lui réaffirme son soutien indéfectible »
Une équipe de la Société Centrafricaine de stockage des produits pétroliers est venue s’abreuver de l’expérience locale. Du 10 au 14 mai 2023, une délégation de la Société Centrafricaine de Stockage des produits Pétroliers (SOCASP), a séjourné dans la ville de Douala, avec à sa tête le directeur d’exploitation, Remi Martial Seppo. L’objectif de cette visite à la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers était, a dit M. Seppo, «de faire découvrir à [nos] collaborateurs d’autres dépôts pétroliers, leur mode de fonctionnement, surtout en matière de gestion de stock d’une part, et privilège du partenariat sud/sud par la République Centre Africaine d’autre part ». C’est le Conseiller Technique n°2 de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers, Monsieur Senoussi Mohamed, représentant le Directeur Général, à cette occasion, qui a entretenu la délégation SOCASP du jeudi 11 au vendredi 12 mai 2023. Il a notamment été question, le 11 mai, de faire une présentation de la SCDP et ses démembrements aux visiteurs. Dans ce cadre, la Direction de la Qualité, de la Sécurité et de l’Environnement (DQSE) leur a présenté le système de sécurité mis sur pied au sein de l’entreprise alors que la Direction Technique (DETEC) a présenté les projets en cours dont, le pipeline en cours mais, aussi, le Centre De Formation à la Sécurité Industrielle de Douala tandis que de la Direction des Opérations comptables et financières (DOFC) a présenté le processus de gestion des stocks. Le vendredi 12 mai 2023 était consacré à la visite des installations de la SCDP parmi lesquelles le dépôt de BESSENGUE où les visiteurs ont eu a cœur de s’informer sur les mécanismes d’approvisionnement des dépôts de l’intérieur à partir de Douala, l’utilisation des appareils de comptages qui permettent d’évaluer les volumes chargés et le laboratoire où sont effectués les contrôles qualité de chacun des produits reçus et mis à la consommation. La délégation a ensuite été conduite au Centre de Formation à la Sécurité Industrielle de Douala du bâtiment administratif où les stagiaires seront logés et pourront se détendre, à l’ère d’exercice incendie où ces derniers pourront mettre en pratique tout ce qu’ils auront appris. C’est au centre emplisseur gaz de Bonabéri, que s’est achevée la visite de la SOCASP. En somme, cette visite de la SOCASP à la SCDP a été riches en échanges qui ont permis à chacun des deux parties de connaitre les difficultés des uns et des autres et de voir comment évoluer main dans la main. Car, plusieurs sujets ont été abordés notamment le calendrier des formations avec le CFSID, la présentation de la DEX, des chiffres qui ont corroborés les propos du Chef de mission, Monsieur SEPPO , en ce qui concerne l’approvisionnement de la RCA en produits Pétroliers. En temps normal, le pays commande 20% en appoint venant du Cameroun, et 80% des papages venant de l’Oubangui. Les chiffres ne sont pas encore inversés, mais le Cameroun est déjà à plus de 20% car en 2011 : il a fait à l’export « 900m3 » et en 2022 : « 4200m3 ». Cette croissance exponentielle ne fait qu’encourager la SCDP, la SOCASP quant à elle compte bien revenir au Cameroun apprendre aux cotés de leur société sœur.
Le 1er mai 2023, jour de célébration en l’honneur des travailleurs, les personnels de la Direction générale et ceux des dépôts de Douala ont fait foule. Ils se sont retrouvés sur le court de tennis située au sein de la Direction générale à Bessengue pour marquer l’évènement. Le site de la célébration est décoré en vert et blanc pour la circonstance. Ainsi, après une semaine d’activités marquée par des tables rondes et le traditionnel défilé à la place de fête de la Bessèkè, les personnels vêtus de polos, teeshirts et casquettes se sont retrouvés aux côtés du Directeur général. Ils ont partagé un repas, sous une bonne ambiance avec l’animation de la « Rosée des Bacs », la chorale de l’entreprise. Lorsqu’elle fait son apparition en début d’après-midi, Véronique Moampea Mbio est accueillie par le collège des délégués du personnel, conduit par Gaelle Ebode. Dans sa communication de circonstance, la représentante des délégués du personnel demande à l’assistance d’observer une minute de silence pour le collègue Patrice Mamiah inhumé quelques jours plus tôt à Kribi, dans le département de l’Océan. Elle va relever ensuite que « la journée est certes l’occasion de se réjouir du travail que nous avons, qui nous permet de subvenir tant bien que mal à nos besoins, mais c’est aussi le moment de nous rappeler que nous devons être acteurs de l’amélioration de nos conditions de travail ». Ceci suppose, selon l’oratrice, l’implication de tous dans les activités de l’entreprise ; dans un contexte international marqué par la crise russo-ukrainienne. ERP En dépit de ces difficultés et face aux mesures prises par la direction générale, le personnel s’est dit mobilisé derrière son Directeur général pour l’amélioration des conditions de travail. Gaelle Ebode cite notamment : la mise en service de l’immeuble Delta qui va permettre de décongestionner les bureaux, l’installation des compteurs dans les dépôts, la poursuite de la mise en œuvre du programme d’augmentation des capacités de stockage, la poursuite de la mise en œuvre du programme de sécurisation, la poursuite des travaux de construction du nouveau « pipe » et la mise en œuvre effective de l’ERP. Selon la Déléguée du personnel, le personnel a pu bénéficier des réformes visant son plein épanouissement, notamment la retraite complémentaire, la couverture santé de 100% et le rajeunissement du personnel ; pour ne citer que ceux-là. Malgré ces avancées notables, le personnel demande la prise en compte de l’agent et sa considération. Il souhaite une révision de sa rémunération car selon Gaelle Ebode, la Convention Collective en cours d’actualisation ne viendra que rattraper un retard de 08 ans. Innovations Dans sa réponse, le Directeur général félicite le comité d’organisation. Celui-ci est parvenu selon elle, à délocaliser la célébration du lieu habituel, vers est « un cadre magnifique. En rassurant les délégués de la prise en compte de leurs préoccupations, le Directeur général insiste sur : la ponctualité et l’assiduité au travail, la diligence dans le traitement des dossiers et le travail en équipe. Dans le chapitre des innovations, l’édition 2023 de la journée internationale du travail est célébrée sur d’autres sites notamment les dépôts intérieurs par les personnels avec les hauts cadres des services centraux. Aussi, le Directeur général adjoint et certains responsables se sont déployés dans tous les dépôts, donnant au personnel qui y travaille un peu plus de chaleur. C’était également une manière pour la Direction générale de montrer que ces personnels font partie intégrante de l’entreprise SCDP. Il s’agit d’une disposition qui va se pérenniser
Après moults réunions de sensibilisation et d’information à l’initiative de la SCDP, les autorités administratives du Wouri représentées par le 1er premier adjoint préfectoral du département du Wouri, Tchanpnga Nang Guy Emmanuel, ont procédé à la remise des chèques. Sont concernées les personnes déguerpies, le 05 janvier 2023, du corridor du pipeline à Bessengue. Ils étaient près d’une centaine à répondre présents au rendez-vous. Les opérations se sont déroulées pendant trois jours. Selon le représentant du Wouri, TCHANPNGA NANG Guy Emmanuel «l’Etat a décidé, de dédommager les populations afin qu’elles puissent se reloger. Le Chef de l’Etat a permis que cette opération ait lieu car, bien qu’installées illégalement, il a bien voulu les accompagner dans l’établissement de leur nouveau logement». L’autorité administrative a félicité les populations qui ont fait preuve de patriotisme. Pour Ndawou Elisabeth, déguerpie indemnisée de Bessengue, ‘’la réaction du Chef de l’Etat a été Prompte et positive. Pour cela, je suis ravie de ce qui se passe. Nous pourrons avoir de nouvelles maisons et pour ceux d’entre nous qui n’avions rien à faire, commencer de nouvelles activités ».
Coopération La SCDP parle stratégie C’était les 16 et 17 mars 2023 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. La Commission Mondiale d’Arbitrage a jugé opportun de fêter ses 100 ans d’existence au Cameroun. Pour l’occasion, une conférence est organisée du 16 au 17 Mars 2023 à Yaoundé, à l’Hôtel Hilton par la Chambre de Commerce Internationale de Paris (CCI) et le Cabinet MEMPHIL avocat, sur le thème de la prévention et la résolution des litiges dans le domaine des projets d’infrastructures, des mines et de l’énergétique. La SCDP, représentée par Monsieur ETAME ETAME Patrice, Conseillé Technique n°3, a en lieu et place de madame le Directeur Général, a saisi l’opportunité. Il a tenu, avant tout, à repréciser les missions de l’entreprise : stockage des produits pétroliers nécessaires à la consommation nationale, distribution de ces produits sur l’ensemble du territoire national à travers son réseau de dépôts, la conservation des stocks de sécurité, propriété de l’état. Interrogé sur la façon dont la SCDP fait face à la crise mondiale sur les hydrocarbures découlant de la guerre en Ukraine, Etame Etame Patrice a rassuré son auditoire sur les efforts constants que fait la SCDP pour le respect de ses missions auprès des populations. Aussi, la SCDP accompagne le gouvernement en termes de renforcement du réseau d’approvisionnement en produit pétroliers pour les rapprocher du consommateur et améliorer la qualité du service de stockage. A cet effet a-t-il affirmé, la SCDP s’est donné deux grands axes qui orientent les politiques de la stratégie en matière d’accompagnement de l’Etat dans l’implémentation du secteur minier. Le premier c’est la densification du réseau d’approvisionnement dans un maillage territoriale pour approcher d’avantage le consommateur et renforcer nos capacités de stockage. Le deuxième axe qui prend en compte la préservation de l’environnement à travers un vaste programme de promotion du Gaz de Pétrole Liquefié (GPL), est mis en œuvre pour rendre le gaz disponible tout en préservant la nature de la déforestation.
Pendant une semaine, les dames de la SCDP ont rejoint leurs consœurs à travers le pays pour la célébration de la Journée Internationale des droits de la femme. Le 08 mars, date de célébration des droits de la femme, les dames de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), tous sites confondus ont marqué la célébration à travers diverses activités. Ainsi, au dépôt de Yaoundé, les dames, sous la houlette de la représentante du Directeur Général, Félicité Awouma, ont organisé des journées portes ouvertes, des consultations médicales, entre autres. A Bafoussam, les dames ont également organisé une causerie éducative animée par Madame Talla, chef du service régional de la Promotion et de la protection de la famille et des droits des enfants à la délégation régionale du Minproff de l’Ouest. Au terme de cette causerie, les femmes ont pris part à un atelier sur l’entretien de la peau et sur le fumage des aliments : « porc, poulet, poisson ». A Douala, une marche sportive a permis aux dames de se retrouver, autour de Mme Amagney Jacqueline, Chef de la Division des Affaires juridiques et du contentieux par ailleurs Présidente du comité d’organisation de cette célébration, pour un instant de cohésion. La veille déjà, autour de Madame Françoise Ekollo pour un échange autour de la digitalisation dans l’épanouissement de la femme. Pour rappel, le thème de l’édition 2023 est : « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Le clou de la célébration a eu lieu le 08 mars 2023 en présence du top Management de la société. A cette occasion, il a été question pour le Directeur Général de faire le point de l’avancée des acquisitions en terme d’épanouissement des femmes au sein de la SCDP. «Il y a une vingtaine d’années, la SCDP ne comptait en son sein qu’une vingtaine de femmes réparties essentiellement à des postes administratifs. A date, c’est à une dame, moi en l’occurrence, que le Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya a fait l’insigne honneur de tenir les rênes de cette illustre société […] je sais que les dames n’ont pas à rougir lorsque nous évoquons leurs performances au sein de nos équipes ». A-t-elle dit avant de poursuivre : « Désormais, loin des bureaux douillets, nous les retrouvons sur le terrain et à des postes stratégiques de notre environnement. C’est avec plaisir que je reçois les nouvelles du dépôt de Garoua qui, depuis quelques mois est tenu de main de maître par Madame Ntamack Emilienne cumulativement avec ses fonctions de Sous-Directeur Chargé des statistiques et de la relation Client. Plusieurs autres postes stratégiques à l’exemple de la programmation, du juridique en l’occurrence sont tenus avec brio par des dames.» Toutes des nominations essentiellement basées sur le mérite et la compétence ; il faut juste aux femmes le courage d’oser afin d’aller plus loin !
La cérémonie d’installation s’est déroulée le 2 mars 2023 au siège de l’entreprise à Douala. Tout était mis sur pieds pour que l’évènement se passe sans encombre. Dès l’entrée de la guerite siège, une banderole annonçait les couleurs : « cérémonie d’installation des personnels récemment nommés par le Conseil d’Administration ». Pour l’occasion, l’ensemble du personnel nommés par résolution du Conseil d’administration du 28 décembre 2022 à Kribi et ceux ayant été nommés à leurs postes à travers des décisions du Directeur Général, ont fait le déplacement de Douala pour prendre part à l’évènement. Aux côtés du Président du Conseil d’administration présidant l’installation de ces nouveaux personnels, Jean-Fabien Monkam Nitcheu, le Directeur Général Véronique Moampea MBIO. A l’occasion, le Directeur Général a reprécisé aux heureux promus que ces nominations sont le résultat de leur travail acharné. Elle leur a adressé ses félicitations tout en les interpellant sur les nombreux défis auxquels ils devront faire face, pour mériter la confiance placée en eux. Humilité face aux collaborateurs, c’est l’autre prescription du Directeur Général, « car on n’est jamais trop grand pour apprendre même des plus petits », conseille-t-elle. Dépôt de Garoua Dans le même temps, la DG a rappelé aux uns et aux autres qu’un supérieur hiérarchique n’est pas celui qui harcèle et inflige des pressions morales ou physiques à leurs collaborateurs ; mais celui qui installe un climat de paix et de solidarité. « Nul n’a sa place assurée dans cette équipe », a déclaré le Directeur Général, appelant les uns et les autres à redoubler d’ardeur au travail. Véronique Moampea Mbio a saisi l’opportunité pour saluer la nomination d’une femme à la tête du dépôt de Garoua : « Elle s’en sort avec brio », s’est félicitée madame le DG, avant d’encourager les autres dames à se démarquer pour désormais prétendre à des postes de responsabilités.
« La SCDP n’intervient que dans la chaîne logistique, c’est à dire le stockage et la distribution à partir du dépôt principal de Douala» Le carburant se fait rare à la pompe depuis quelques jours. Pouvez-vous nous dire quel est le mécanisme d’approvisionnement du Cameroun en produits pétroliers ? Le Cameroun aujourd’hui est approvisionné par voie d’importation, car depuis mai 2019, notre outil de production a été endommagé par un accident ayant paralysé toutes les colonnes de distillation permettant d’avoir des produits raffinés à partir de la Sonara. Immédiatement, le gouvernement a mis en place un schéma d’approvisionnement à travers les importations. Ce schéma a pris effet à partir de mars 2020 par appel d’offres et ce sont les traders qui devaient nous livrer les produits pétroliers. Cette situation était sans compter pour le contexte international actuel. Ces rappels signifient que notre pays est approvisionné via la Sonara et d’autres importateurs par les traders. Ces derniers nous apportent le produit et le livrent progressivement en fonction des enveloppes et en fonction de la capacité financière de chaque importateur. Quelle est la responsabilité de la Société camerounaise des Dépôts pétroliers dans la situation actuelle ? La Société camerounaise des Dépôts pétroliers (SCDP) n’est pas un producteur de brut, nin’est pas non plus un vendeur, encore moins un importateur de produits. La SCDP intervient uniquement dans la chaîne logistique. Je veux parler ici du stockage et de la distribution à partir du dépôt principal de Douala vers les dépôts intérieurs. Les produits stockés dans les bacs de la SCDP appartiennent aux marketeurs qui ont acheté le produit auprès des importateurs. Il arrive que les marketeurs soient en même temps des importateurs. Je rappelle qu’il s’agit de deux activités bien différentes : l’importation des produits pétroliers et leur distribution sur le marché national. La SCDP reçoit donc les produits de ces marketeurs et de ces importateurs à partir de la Sonara par cabotage du port de Limbé vers le dépôt principal de Douala et directement à partir du Port autonome de Douala. La responsabilité de la SCDP réside donc en ce qu’elle devrait gérer les stocks qui lui sont confiés en bon père de famille comme j’ai l’habitude de le dire. En d’autres termes, en fonction de ce que nous avons, nous le mettons à la disposition du marché. En somme, la SCDP n’intervient que pour redistribuer. Nous remettons aux propriétaires les produits pétroliers qu’ils ont stockés dans nos cuves. L’autre partie des produits pétroliers stockés à la SCDP est destiné au stock de sécurité. La pénurie actuellement observée dans les stations-service pourrait-elle avoir un lien avec les événements d’Ukraine ? Depuis l’incendie de la Sonara, étant à la merci du marché international évoluant au gré des fluctuations des cours du marché pétrolier, nous sommes fragilisés en ce qui concerne l’approvisionnement en produits pétroliers. La deuxième raison pour laquelle nous connaissons ce problème est la rareté des devises. Ça, on ne le dit pas assez, mais les importations de produits pétroliers nécessitent beaucoup de devises. Ceci nous amène à un déséquilibre au niveau de la balance commerciale. Il y a six mois par exemple, une cargaison de 10 à 12000 tonnes de triple produit coûtait cinq millions de dollars. En raison de la crise en Ukraine, de la rareté des produits, la même cargaison coûte aujourd’hui 15 millions de dollars. Si vous faites la différence, vous allez comprendre sous quelle pression la BEAC se trouve en même temps que les autres banques en ce qui concerne le financement d’un tel volume d’activité économique. Depuis cette tension, on observe que certaines stations-service ont des produits pétroliers et d’autres pas. Pourquoi ? Il arrive que dans la situation actuelle, certains marketeurs n’aient pas la possibilité de financer leur achat de produits pétroliers, mais aussi éprouvent des difficultés, pour ceux qui ont même la possibilité, à trouver ce que nous appelons dans le jargon technique, des lettres de crédit qui permettent d’acheter les produits pétroliers auprès des traders. Lorsque je disais tantôt que le prix d’une cargaison est passée du simple au triple en quelques mois, cela voudrait dire que les disponibilités, les lignes de crédit que les banques allouent aux différents importateurs sont largement dépassées de même que cette situation entraîne les banques à se refinancer auprès de leurs maisons mères pour pouvoir tenir face à cette pression du marché. Donc, le mécanisme d’approvisionnement des produits pétroliers, en fonction de la situation du marché international, entraÏne inévitablement ce que nous appelons aujourd’hui le manque à gagner de l’Etat. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a fait un communiqué qui présente bien la situation actuelle, avec un manque à gagner pour le premier semestre qui s’élève à un peu plus de 317 milliards de f. Que doivent comprendre les consommateurs ? Globalement, les consommateurs doivent savoir que pour ce mois de juillet, pour chaque litre de gasoil pris à la station à 575 F, le gouvernement, à travers les instructions du président de la République, paie 778 F. En ce qui concerne le super, le gouvernement subventionne chaque litre à 643 F. Pour chaque litre de pétrole lampant que nous achetons à 350 F à Douala, le gouvernement débourse 758 F. Alors, devant cette situation, vous comprenez que les finances publiques soient aussi sous pression. 317 milliards de subventions en six mois nous amèneraient dans les estimations actuelles à plus de 600 milliards en fin d’année. Il faut donc que quelqu’un paie. Au marché international, les produits pétroliers sont payés cash. Quelle que soit la tension que vous allez observer aujourd’hui, de manière progressive, dans les prochains jours, nous allons remonter les produits pétroliers. Il faut relever qu’au niveau de Douala, dès que nous avons un navire, il est facile d’alimenter Douala, mais à cause de la distance qui nous sépare des autres dépôts intérieurs de Yaoundé, on peut prendre encore 24 heures pour que les produits arrivent à destination. Aussi, appelons-nous les consommateurs à la patience face à une telle situation. Au niveau